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In Search of Vera Molnar
in search of vera molnar
© Broich Digital Art Foundation

The Pera Museum, Istanbul (TR)
19 septembre 2024 - 26 janvier 2025


Avec :
Vera MOLNAR
et
Refik ANADOL
Arno BECK
Peter BEYLS
Snow Yunxue FU
Mario KLINGEMANN
Patrick LICHTY
Frieder NAKE
Casey REAS
Antoine SCHMITT
Erwin STELLER
Tamiko THIEL & /p
u2p050
Iskra VELITCHKOVA
aurèce vettier
Mark WILSON
Samuel YAN

Commissariat :
Richard CASTELLI et Zsófia MÁTÉ

En collaboration avec BROICH Digital Art Foundation et Foundation for Art and Culture (Stiftung für Kunst und Kultur)

 

À l'initiative de Josef Broich, et en collaboration avec la Stiftung für Kunst und Kultur e.V. et la Broich Digital Art Foundation, l'exposition a rassemblé les œuvres contemporaines de 16 artistes inspirés par Vera Molnár. Travaillant en vidéo ou en réalité augmentée à l'aide d'algorithmes, les artistes ont créé des œuvres qui rendent hommage au travail de l'artiste - en suivant ses méthodes ou en se référant à son univers visuel - après sa disparition en 2023 à l'âge de 99 ans.



L’histoire de l’informatique et de ses applications est jalonnée de figures féminines, en voici trois exemples :
Tout d’abord Ada Lovelace qui écrivit dès 1842, le premier logiciel pour la machine analytique de Charles Babbage.
En 1941, la star hollywoodienne Hedy Lamarr conçoit avec le compositeur George Antheil, un système de guidage de torpille le « frequency-hopping spread spectrum » (FHSS) qui sera utilisé plus tard pour les communications des mobiles, le GPS et indirectement le WiFi.
Dans les années soixante, une autre figure féminine, Margaret Hamilton, fut cruciale pour l’élaboration du logiciel des missions Apollo de la NASA.

C’est à la même époque que Vera Molnar, qui développait déjà depuis dix ans un mode de travail qu’elle appelait la ”Machine imaginaire”, découvre l’association de l’ordinateur avec un écran.
Comme elle le dit en 2017 : “When I saw a  screen for the first time, it was like my arrival in Paris or the end of the war, there are days like that, that you never forget. I had the impression that it was invented for me. That other people didn’t know what to do with it. It was made for me. I was a little right.”

© Richard Castelli, Commissaire