epidemic accueil  
jean michel bruyere lfks
Une Brutalité pastorale
Une Brutalité pastorale
Une Brutalité pastorale © LFKs


LA FORME

Une Brutalité pastorale est une installation-projection-performance multimédia de grande dimension, organisée en milieu naturel (forêt, montagne, zone désertique, champs…), que l'on visite de nuit et dans l'obscurité, encadré par des chasseurs et en effectuant un parcours organisé selon les principes d'un chemin initiatique.
L'installation, ce qui l'environne et la propose sont conçus comme un rituel rustre, mettant en œuvre des moyens campagnards dans une mystique populaire imaginaire sombre, mais imprégné aussi de pensées savantes et de croyance hermétique.
Elle comporte quatre parties distinctes - la Traque, l'Apparition, la Disparition du langage et l'Imitation - dont le parcours exact comme la conception formelle précise dépendent de la configuration particulière du terrain d'installation choisi avec la structure invitante (nous joignons à ce dossier, et pour exemple, le descriptif technique réalisé pour la Brutalité pastorale de Belfort / Biennale INTERFÉRENCE).
L'accès est limité à un nombre de spectateurs fixé en accord avec la structure invitante et après définition finale du projet (à Belfort : 60 personnes). L'ensemble du parcours est guidé et encadré par des chasseurs armés.

1. LA TRAQUE
Le spectateur se déplace dans une succession de six installations graphiques, vidéos et musicales (un environnement d'œufs, poissons, excréments, viande, sang et ossements), séparées par de vastes installations plastiques réalisées in situ à partir de peintures érotiques et de matériaux naturels (bois, pierre, boue, fumier…) collectés directement sur les lieux d'installations.
Ce parcours est entièrement sonorisé. Il n'est éclairé que seulement à la lumière de bougies.

2. L'APPARITION
Il s'agit d'un ensemble de deux installations successives, l'une évoquant l'apparition d'Artémis et composée de peintures suspendues, de cercles rituels et d'une jument blanche, l'autre évoquant le sacrifice du cerf Actéon et composée de cinq métamorphoses de chiens (peintures de très grandes dimensions), de viande et de sang.
La première de ces deux installations est sonorisée ; les deux sont dans l'obscurité et seulement éclairées par les spectateurs eux-mêmes, étant à cet effet chacun équipé d'une torche électrique.

3. LA DISPARITION DU LANGAGE
Il s'agit d'une installation comportant 4 grands écrans, sur lesquels sont projetés simultanément 4 films de cinéma (ELEMENTS OF A NAKED CHASE. support vidéo. 15 minutes) différents et complémentaires, évoquant la perte du langage, la désagrégation des mots.
Les films sont sonorisés et doivent bénéficier d'un volume de diffusion très puissant.

4. L'IMITATION
Il s'agit d'une performance de 8 minutes (Jean Michel Bruyère, Thierry Arredondo, Issa Samb) pour dix personnes, renouvelée jusqu'à ce que l'ensemble des spectateurs l'ait pu voir. Elle évoque la nudité d'Artémis offerte au regard d'Actéon. Elle se déroule a priori dans un lieu couvert, ou pour le moins fermé, dont l'accès peut être contrôlé.